ANATOMIE FEMININE & SON FONCTIONNEMENT,  GYNECOLOGIE,  LE PETIT + AFRO

LES PROBIOTIQUES 

INTRODUCTION

Bonjour à toutes ! Bienvenues ou comme on dit chez moi : « Akwaba » !
Alors aujourd’hui, j’ai envie de te parler de probiotiques. Les probiotiquesles probiotiques… mais d’où sort ce mot ?
Au cours de nos vies de femmes, un quart d’entre nous aura une mycose et un tiers une vaginose. Ces infections sont bénignes et fréquentes. Leur traitement repose sur la prise d’antibiotiques et d’antifongiques. Mais cela n’est pas anodin. En effet, ces traitements peuvent engendrer des effets secondaires parmi lesquels nous retrouvons l’altération de nos flores microbiennes avec une surexposition aux infections, de possibles carences vitaminiques et de potentiels troubles digestifs. Aussi, les traitements peuvent être moins efficaces du fait des résistances que développent les germes.

De nos jours, nous sommes de plus en plus nombreuses à nous préoccuper de notre santé. Suite aux nombreux scandales sanitaires, beaucoup d’entre nous sont méfiantes vis-à-vis des médicaments. De plus, nous sommes plus exigeantes quant à la composition des produits pharmaceutiques proposés et aspirons à des soins et des traitements plus naturels. C’est dans ce contexte qu’apparaissent les probiotiques.

As-tu déjà entendu parler des probiotiques ? Sûrement ! Véritables stars ces dernières années, leur part de marché est en pleine expansion. En Europe, on l’estime à 13.78 milliards de dollars pour l’année 2024. Les probiotiques se présentent comme la nouvelle alternative aux traitements conventionnels. Le net plébiscite leurs nombreux effets qualifiés de positifs sur la santé. Mais comment agissent-ils ? Sont-ils réellement efficaces pour prendre soin de notre intimité ? Pouvons-nous vraiment nous y fier ? Est-ce un coût marketing ou une véritable révolution médicale ? Je t’embarque avec moi pour démêler le vrai du faux sur les probiotiques.

QUELQUES DÉFINITIONS

Tout d’abord, il est important que nous définissions ce que sont les probiotiques.
L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) définit les probiotiques comme des « micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, confèrent un bénéfice pour la santé de l’hôte, au-delà des effets nutritionnels traditionnels ». Généralement, il s’agit de bactéries ou de levures contenues dans des aliments et certains produits pharmaceutiques. Ils sont à distinguer des prébiotiques, des symbiotiques et des postbiotiques.

Selon le GWO (Organisation Mondiale de Gastroentérologie), les prébiotiques sont des « ingrédients sélectivement fermentés qui induisent des changements spécifiques dans la composition et l’activité du microbiote intestinal produisant ainsi un effet bénéfique sur la santé de l’hôte ». Autrement dit, les prébiotiques sont la « nourriture » dont se servent les micro-organismes de notre corps afin de se développer et de mieux fonctionner.

Les symbiotiques sont des préparations médicinales dans lesquelles sont associés des probiotiques et des prébiotiques. Ainsi, nous y retrouvons des micro-organismes vivants qui viennent en renfort de ceux présents dans notre corps et des molécules dont le rôle est de stimuler les micro-organismes qui composent nos flores.

Enfin, les postbiotiques désignent les métabolites, c’est-à-dire des composés issus de substances transformées par le microbiote1. Avec les symbiotiques, ils assureraient l’homéostasie2 du microbiote.

LES PROBIOTIQUES : UNE RÉCENTE DÉCOUVERTE ?

L’intérêt pour les probiotiques ne date pas d’aujourd’hui. Cela remonte à l’Antiquité. Chez les Grecs et les Romains, il était recommandé aux personnes en bonne santé de manger des aliments fermentés. Par la suite, l’intérêt a grandi avec la découverte du microbiote et des micro-organismes par plusieurs scientifiques à travers le monde. Nous pouvons citer entre autre Metchnikoff qui, suite à des observations, a émis l’hypothèse qu’il est possible d’empêcher le vieillissement de l’organisme en modifiant le microbiote intestinal. C’est ainsi qu’il a développé un régime alimentaire reposant sur du lait fermenté par une bactérie nommée « bacille bulgare ». Il y a aussi Nissle qui, pour traiter l’entérocolite (une pathologie digestive), a isolé une souche non pathogène d’Escherichia Coli3 et Tissier qui a sélectionné le bifidobactérium4 dans le but de traiter la diarrhée chez l’enfant. Les probiotiques apparaissent comme un moyen de traiter les maladies, et ce, dans plusieurs domaines :

  • En gastro-entérologie : les pathologies digestives telles que la colite, la pancréatite, les diarrhées, les maladies inflammatoires des intestins, la gastro-entérite, l’ulcère gastro-duodénal
  • En endocrinologie : l’obésité, le diabète de type 1 et de type 2
  • En pédiatrie : l’amélioration système immunitaire du nourrisson, le traitement des infections chez les prématurés et les nouveau-nés de faible poids de naissance
  • En cancérologie : le cancer du côlon
  • Les troubles auto-immuns et inflammatoires comme la sclérose en plaques
  • En cardiologie : la régulation de la tension artérielle (les probiotiques peuvent légèrement diminuer de la tension artérielle)
  • La candidose orale
  • Les troubles du spectre autistique
  • La migraine
  • La stéatose hépatique non alcoolique : l’amélioration des marqueurs biologiques

MAIS COMMENT LES PROBIOTIQUES PARVIENNENT-ILS
À AMÉLIORER LA SANTÉ DE NOTRE INTIMITÉ ?

L’INTÉGRATION DES PROBIOTIQUES À NOTRE ORGANISME

EN GÉNÉRAL

Tout d’abord, il faut que ces probiotiques puissent intégrer notre organisme. Cela peut se faire de différentes façons, la plus commune étant la voie orale. Nous pouvons retrouver les probiotiques dans l’alimentation et plus particulièrement dans les produits fermentés tels que :

  • Les yaourts
  • Le kefir
  • La choucroute
  • Le kombucha
  • Les légumes marinés
  • Les pickles
  • Le soja fermenté
  • Le babeurre
  • Le kimchi
Les sources de probiotiques dans l'alimentation en général
1. Choucroute, 2. Kimchi, 3. Pickles, 4. Yaourt, 5. Babeurre, 6. Kefir, 7. Légumes marinés, 8. Soja fermenté, 9. Kombucha

VIA L’ALIMENTATION AFRO

Et si, comme moi, tu es afro-descendante et qu’une partie de ton alimentation est africaine, sache que tu peux retrouver les probiotiques dans différents aliments afros, et cela, sous plusieurs formes ! Eh oui, nos ancêtres avaient déjà une longueur d’avance sur nous 🙂 ! Il faut savoir que la consommation de produits fermentés fait partie des intégrantes des habitudes alimentaires des africains. Cela a même fait l’objet d’études. Ainsi, nous retrouvons les probiotiques dans :

  • Le manioc : le gari, l’attiéké, le foufou, le placali, le chickwangue, etc.
  • L’igname, la patate douce
  • Les produits céréaliers : le mil, le blé, le maïs et le sorgho sous forme de pâte ou de bouillie
  • les légumineuses fermentées : les caroubes africaines, les haricots oléagineux africains, les graines de ricin, de melon, de courges cannelées, d’arachides, de Prosopis Africana, la farine de féverole mélangée à du Carthame
  • Les boissons fermentées alcoolisées : le vin de palme et les bières traditionnelles comme l’asana ou le bangui, etc.
  • Les boissons fermentées non alcoolisées à base de sorgho, de mil, de maïs, de fruits et parfois de miel comme le kunu-zaki ou le mahewu, etc.
  • Les boissons à base de la sève de palmier et ses dérivés comme le mimbo, le doka, etc.
  • Les produits laitiers fermentés comme le fene, le lait aigre, le wara, etc.
  • Les poissons comme l’adjuevan, l’azu okpo, le momone, etc.
1. Manioc, 2. Igname, 3. Patate douce, 4. Sorgho, 5. Mil, 6. Graines de melon, 7. Caroube, 8. Graines d’arachides, 9. Graines de courge, 10. Vin de palme, 11. Poisson fermenté

VIA LES PREPARTIONS PHAMACEUTIQUES

Nous retrouvons également les probiotiques dans certaines préparations pharmaceutiques. Là, il me faut faire une petite pause afin de t’expliquer ce qu’est la flore de Döderlin. La flore de Döderlin désigne l’ensemble des micro-organismes qui peuplent notre vagin. Elle est majoritairement composée de lactobacilles. Ces derniers sont des bactéries qui assurent plusieurs fonctions permettant à notre vagin d’être en santé. Si tu veux en savoir plus, lis cet article : comment prendre soin de ton intimité 😉 . Les lactobacilles représentent une grande famille dans laquelle il existe des sous-familles. Ces sous-familles sont appelées des « souches ». Dans les préparations pharmaceutiques, une ou plusieurs souche(s) de probiotique(s) est (sont) sélectionnée(s) suivant la maladie ou l’effet recherché.

Reprenons la petite histoire. Les probiotiques sont ingérés. Ces derniers arrivent au niveau de l’intestin grêle, traversent le colon, le rectum et l’anus. Ils sont transportés vers le vagin via les poils. Et là, ils entrent en action ! Ils imitent les micro-organismes de notre microbiote.

COMMENT OPÈRENT-ILS AU NIVEAU DE NOTRE VAGIN ?

Tout d’abord, les probiotiques participeraient au maintien de l’homéostasie vaginal. En effet, certains de ces probiotiques produiraient plusieurs acides tels que l’acide lactique, l’acide propionique et le peroxyde d’hydrogène. Cela empêcherait le développement des germes pathogènes et acidifierait le pH vaginal. Aussi, les probiotiques amélioreraient le fonctionnement des cellules épithéliales qui tapissent la paroi vaginale. D’autres probiotiques recouvreraient la paroi vaginale, ce qui empêcherait les germes de s’y fixer. Si l’un d’entre eux venait à s’y fixer, les probiotiques pourraient inhiber leur développement.

Enfin, ils stimuleraient nos défenses immunitaires. Comment ? Les métabolites produits par les probiotiques stimuleraient la production de molécules aux propriétés antimicrobiennes et de cytokines anti-inflammatoires (il s’agit de protéines produites par les cellules de l’immunité suite à l’identification d’un agent pathogène). De plus, les probiotiques activeraient des leucocytes5 spécifiques, notamment les NK (Natural Killer) et les cellules dendritiques. Ces dernières induisent la mort d’une cellule par contact.

Ainsi, les probiotiques auraient de nombreuses actions bénéfiques sur notre organisme et plus particulièrement sur notre intimité. Ils amélioreraient notre flore vaginale, augmenteraient les bactéries bénéfiques, réduiraient le nombre de bactéries nocives et contribueraient à maintenir la stabilité de la flore vaginale. Mais en pratique, pouvons-nous utiliser les probiotiques pour traiter des infections telles des candidoses ou des vaginoses ? C’est la question à laquelle je te propose de répondre.

LES PROBIOTIQUES : UN TRAITEMENT ALTERNATIF AUX THÉRAPEUTIQUES CONVENTIONNELLES ?

UN CAHIER DES CHARGES À RESPECTER

Pour que les probiotiques soient efficients, ils doivent répondre à un certain nombre de critères :

  • Ne pas être toxiques.
  • Ne pas être pathogènes.
  • Ne pas engendrer d’effets secondaires.
  • Avoir la capacité de survivre dans le corps et donc passer les différents mécanismes de défense du corps tels que les acides, les sels biliaires et le système immunitaire.
  • Avoir la compétence d’inhiber la prolifération des germes pathogènes.
  • Apporter des bénéfices à la santé.

Il semblerait que la plupart des probiotiques sur le marché répondent à ces critères.

Que nous dit la littérature ? À présent, regardons les études scientifiques, notamment les méta-analyses et les essais contrôlés randomisés.

CE QUE NOUS DIT LA LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE

… DE 2009 A 2017

La Cochrane s’est penchée sur la question en réalisant une méta-analyse parue en 2009. Cette méta-analyse regroupe dix études qui évaluent l’efficacité des probiotiques vaginaux en tant qu’adjuvants des traitements conventionnels versus des traitements conventionnels seuls. D’après les conclusions de Cochrane, il semblerait que l’utilisation de probiotiques conjointement aux traitements conventionnels améliorerait les effets de ces derniers. De ce fait, la guérison clinique à court terme, c’est-à-dire la disparition des signes cliniques, la guérison biologique, soit l’absence d’anomalies dans le test laboratoire, et le risque de récidive à un mois seraient meilleurs. À l’inverse, l’utilisation de probiotiques n’aurait pas d’effet sur la guérison clinique et biologique à long terme (un à trois mois) ni sur des évènements secondaires graves.

En 2017, la Cochrane a de nouveau tenté d’évaluer l’efficacité des probiotiques dans le traitement des vaginoses bactériennes. Pour cela, elle a réuni tous les essais contrôlés randomisés traitant de ce sujet chez toutes les femmes ayant une vaginose bactérienne traitée par des probiotiques. Dans le protocole de traitement, différentes préparations de probiotiques ont été utilisées seules ou avec des traitements conventionnels. Cependant, au vu de l’hétérogénéité des pratiques et des différences de méthodologie, il n’a pas été possible de regrouper toutes les études en une seule pour en faire la méta-analyse. De ce fait, la Cochrane a effectué une sélection des essais contrôlés randomisés et en a retenu quatre, dont elle a extrait et analysé les données. Il semblerait que les associations antibiotiques/probiotique oral et probiotiques/estriol6 soient favorables pour la guérison microbiologique, soit l’absence d’anomalies dans le prélèvement vaginal. Pour la guérison clinique, soit l’absence de symptômes, il ressort que l’association probiotiques/estriol a un impact positif.

… PLUS RÉCEMMENT

Dans la méta-analyse réalisée par Jeng et al.-2020, il semblerait que l’association probiotiques/antifongiques réduise le taux de récidive à un mois post-traitement. À l’inverse, il n’y a pas de différence significative à six mois.

Une autre méta-analyse réalisée par Chen et al.-2022, basée sur des essais contrôlés randomisés, tend vers les mêmes conclusions, à savoir que l’association probiotiques/antibiotiques serait efficace dans le traitement des vaginoses bactériennes. Cependant, le niveau de preuve est insuffisant.

Enfin, dans la revue systématique de Liu et al.-2022, il semblerait que l’utilisation des probiotiques en tant qu’adjuvant des traitements conventionnels diminue le taux de récurrence à un mois et serait plus efficace que le traitement conventionnel seul. L’utilisation de probiotiques seuls serait plus efficace qu’un placebo. Cependant, le niveau de preuve est faible.

QUELQUES REMARQUES

DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUR LES PROBIOTIQUES DE FAIBLE QUALITÉ

Comme nous pouvons le constater, plusieurs méta-analyses et revues systématiques ont été réalisées afin de déterminer l’efficacité des probiotiques pour le traitement des vaginoses et des candidoses. Il semblerait qu’associer les probiotiques aux traitements conventionnels soit efficace à court terme. Cependant, il est difficile de trancher avec certitude, car les études incluent dans ces différentes méta-analyses ont des méthodologies différentes. Les protocoles diffèrent d’une étude à l’autre (les préparations à bases de lactobacilles et les souches sélectionnées sont différentes). Il en est de même pour le suivi des patientes post-traitement.

Enfin, les populations de femmes sélectionnées sont très hétérogènes d’une étude à l’autre. Certaines populations de femmes ont des pathologies, ce qui rend la comparabilité difficile et l’interprétation des résultats biaisée.

Bref, il y a beaucoup trop de paramètres variables pour trancher franchement.

Alors, tu me diras : « Jeenna, je me suis documentée et j’ai vu plein d’articles ventant les bienfaits des probiotiques. Et là, tu me dis que ce n’est pas si efficace que ça. Je ne comprends pas ?! »

ATTENTION AUX SOURCES SUR LE NET !

J’entends. Effectivement, les conclusions semblent surprenantes, mais regarde bien attentivement.

Lorsque tu effectues une recherche sur le net en tapant « probiotiques », tu tomberas sur des pages de vente. Tu trouveras également des sites expliquant les bienfaits des probiotiques sans mention de leurs sources. Parfois, les études existantes sont réalisées par le laboratoire même qui commercialise les probiotiques. À ce stade, il y a conflit d’intérêt ! D’autres sites traitent des probiotiques en s’appuyant sur des études, ce qui est une bonne chose. Cependant, ils ne citent que le résumé des études. De plus, si tu lis dans le détail ces études, tu te rendras compte que la méthodologie n’est pas rigoureuse. Or, sans méthodologie rigoureuse, il est possible de faire dire n’importe quoi à un chiffre. Pour finir, beaucoup de données concernant les probiotiques examinent leurs effets sur la flore intestinale ; peu abordent la flore vaginale.

C’est pourquoi, au vu de tous ces éléments, il est difficile d’affirmer avec certitude que les probiotiques sont efficaces et de les recommander en systématique. Il s’en dégage une tendance positive, mais il subsiste toujours un doute. Cette ambivalence est retrouvée dans la législation. En France, les probiotiques désignent une catégorie de compléments alimentaires contenant des probiotiques. Ils ne sont pas reconnus comme médicament et ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. En Europe, le terme probiotiques fait débat, car leur efficacité n’a pas été formellement démontrée et s’apparente à une allégation. Une allégation est le fait d’utiliser un mot ou une phrase suggérant qu’un produit à des bienfaits sur la santé. Cela s’oppose à la définition du probiotique dans laquelle est retrouvée la notion de « bénéfice sur la santé ».

MAIS QU’EN EST-IL DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES PROBIOTIQUES ?

Tu pourrais te dire ceci : « Ok, l’efficacité des probiotiques n’a pas été formellement démontrée. Cela ne me coûte rien d’essayer. Après tout, je ne risque rien puisqu’il s’agit d’apporter des micro-organismes qui sont naturellement présents dans mon corps. Aussi, les probiotiques sont censés, de par leur définition, apporter un bénéfice sur la santé et donc répondre au cahier des charges stipulant qu’ils ne doivent être ni nocifs, ni être pathogènes et ne pas engendrer d’effets secondaires. ».

Eh bien, sache qu’il existe une zone d’ombre quant à sécurité des probiotiques. Il ne faut pas oublier que bien que les souches sélectionnées soient d’origine humaine ou animale, les probiotiques demeurent des produits transformés. Dans le cas précis de l’utilisation des probiotiques pour traiter une vaginose ou une candidose, il n’y a pas de données. Les données qui existent traitent des effets secondaires pour des probiotiques utilisés dans le but de moduler le tractus gastro-intestinal (ou si tu préfères notre transit). De ce fait, il n’est pas possible de se prononcer.

LES NOTES DE JEENNA

En apparence, l’utilisation les probiotiques en tant que thérapeutiques alternatives pour traiter les infections bénignes telles que les mycoses et les vaginoses est prometteuse. Cependant, leur efficacité n’a pas été formellement démontrée et des zones d’ombres subsistent quant à de possibles effets secondaires sur notre intimité. D’autres investigations plus rigoureuses et indépendantes sont nécessaires.

Si tu souhaites prendre des probiotiques, discutes-en avec un professionnel de santé. Aussi, le meilleur moyen de prendre soin de ton intimé et d’éviter des désagréments ou des infections est d’adopter de bons gestes. Pour cela n’hésite pas à écouter l’épisode 1 du podcast Dans mon intimité.

Avec toutes ces informations, je te laisse poursuivre tes recherches et te faire ta propre opinion. Tu retrouveras ci-dessous les sources qui m’ont permis d’écrire cet article. Si tu as des questions ou des suggestions, n’hésite pas à m’en faire part en commentaire. Je serai ravie de te lire. Si tu as trouvé cet article utile, n’hésite pas à le partager à tes proches. Quant à moi, je te dis à bientôt pour en apprendre davantage sur ton corps et mieux prendre soin de toi.

N’oublie pas, le savoir est un pouvoir !

Jeenna

BIBLIOGRAPHIE

REVUES

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LEXIQUE

  1. Ce terme désigne l’ensemble des micro-organismes qui colonise un organe ou un système. ↩︎
  2. C’est l’état d’équilibre dans lequel notre corps fonctionne de façon optimale. Dès que les conditions physiques et biochimiques s’en éloignent, notre corps met en place des mécanismes pour le ramener à cet état d’équilibre. ↩︎
  3. Il s’agit d’une bactérie commensale du tube digestif. ↩︎
  4. C’est un micro-organisme présent dans le lait maternel. ↩︎
  5. C’est un terme scientifique pour désigner les globules blancs. Ce sont les cellules qui assurent la protection de notre organisme. ↩︎
  6. Ce sont des œstrogènes, des hormones fabriquées par la femme. ↩︎

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